Films de robots : l’incroyable vérité sur leur succès au box-office

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또봇 극장판 흥행 성적 - **"The French Cinematic Colosseum: A Global Contender's Challenge"**
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Chers passionnés d’animation et amis des écrans, vous le savez aussi bien que moi, le monde du cinéma d’animation est une jungle ! Chaque année, des dizaines de films tentent de conquérir nos cœurs et, surtout, les salles obscures.

Mais dans cette bataille acharnée entre les géants aux budgets colossaux et les petites pépites indépendantes, il est devenu un véritable défi de se faire une place, surtout quand on vient d’un horizon un peu plus lointain.

Moi qui suis toujours à l’affût des dernières productions qui sortent de l’ordinaire, je me suis récemment interrogée sur le parcours d’un film d’animation dont on a beaucoup parlé dans la sphère des fans de robots : le film Tobot.

Vous savez, on ne voit pas tous les jours un film d’animation coréen avec des robots transformables débarquer dans nos cinémas français. Face à la déferlante des productions américaines bien établies et la concurrence féroce des plateformes de streaming qui redéfinissent sans cesse les notions de succès et d’accessibilité, la question brûle les lèvres : comment le film Tobot s’en est-il sorti ?

A-t-il réussi à créer la surprise et à captiver le public français, ou est-il passé inaperçu dans cette marée de nouveautés ? J’ai mené ma petite enquête pour comprendre les coulisses de sa performance et les leçons que l’on peut en tirer sur l’état actuel de notre cher marché cinématographique.

Préparez-vous à une immersion passionnante, car nous allons ensemble explorer en détail les secrets de son parcours !

La dure réalité du marché français pour l’animation venue d’ailleurs

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Ah, le cinéma d’animation en France ! C’est un peu un terrain de jeu dominé par quelques grands noms, n’est-ce pas ? Moi qui suis une fan inconditionnelle et qui passe mes soirées à décortiquer les sorties, je peux vous dire que ce n’est pas facile de se faire une place quand on ne s’appelle pas Disney, Pixar ou Ghibli.

Le marché français est traditionnellement très attaché aux productions nationales et aux mastodontes américains qui bénéficient de budgets marketing colossaux.

Regardez les chiffres, les films d’animation américains continuent de truster le top du box-office, et quand il ne s’agit pas d’eux, ce sont nos propres productions françaises qui tirent leur épingle du jeu, souvent avec brio d’ailleurs !

Mais pour les autres, pour les films qui viennent d’horizons plus lointains comme la Corée, le Japon (hors Ghibli souvent), ou d’autres pays asiatiques, le parcours est semé d’embûches.

Il faut se battre pour chaque écran, chaque séance, et surtout pour capter l’attention d’un public déjà sursollicité. C’est un vrai défi culturel et économique, et je me dis que le film Tobot a dû ressentir de plein fouet cette pression.

Un public aux goûts établis

Les habitudes des spectateurs français sont bien ancrées. On aime ce qu’on connaît, les univers familiers, les styles d’animation qui ont déjà fait leurs preuves.

L’animation européenne, notamment française, a sa propre identité et plaît énormément, mais les films américains, avec leur marketing omniprésent, parviennent à créer l’événement à chaque sortie.

C’est une concurrence féroce où l’originalité seule ne suffit malheureusement pas toujours.

Le poids des distributeurs traditionnels

Quand on parle de distribution en France, on parle d’acteurs puissants qui ont leurs réseaux, leurs salles partenaires. Pour un film comme Tobot, trouver un distributeur capable de le pousser au-delà des circuits spécialisés est déjà une première victoire.

C’est un véritable bras de fer où les “petits” films doivent souvent se contenter de créneaux moins exposés ou de salles plus confidentielles, ce qui limite fatalement leur impact.

Tobot, un cas d’étude silencieux ? L’enjeu de la visibilité

En menant mon enquête sur la performance de Tobot en France, j’ai été confrontée à une réalité qui en dit long : il est étonnamment difficile de trouver des informations concrètes sur son box-office ou son accueil critique chez nous.

C’est presque comme s’il était passé sous les radars, une ombre parmi la myriade de sorties. Et ça, mes amis, c’est souvent le signe que le film n’a pas réussi à percer le mur du son de la notoriété.

Quand un film fait sensation, qu’il soit un succès ou un échec retentissant, on en parle ! Les chiffres du box-office sont épluchés, les critiques fleurissent, les discussions s’animent sur les réseaux.

Ici, le silence est éloquent. Cela me pousse à croire que, malgré tout l’intérêt qu’il pouvait susciter chez les fans de robots, Tobot n’a pas trouvé son public de masse en France.

C’est dommage, car ces films venus d’ailleurs apportent souvent une richesse et une diversité que l’on ne trouve pas toujours dans les productions plus mainstream.

J’aurais tant aimé voir les salles vibrer pour ces robots transformables !

Quand l’absence de chiffres parle plus fort

L’absence de données précises sur les entrées de Tobot dans les cinémas français est, à mon sens, une indication claire de sa discrétion sur le marché.

Contrairement aux blockbusters qui affichent fièrement leurs millions d’entrées, ou aux films d’auteur qui reçoivent des éloges critiques, un tel silence suggère une distribution très limitée, voire une sortie quasi confidentielle.

C’est une réalité cruelle pour beaucoup de films d’animation non-américains ou non-français.

Le défi de se faire un nom sans le soutien des grands studios

Imaginer un film comme Tobot concurrencer des productions avec des dizaines de millions d’euros de budget marketing, c’est presque utopique. Sans une campagne de communication massive, sans la présence sur des milliers d’écrans, sans des partenariats avec des chaînes de télévision ou des influenceurs de renom, il est presque impossible de capter l’attention du grand public, surtout quand la proposition est moins “formatée” que ce à quoi nous sommes habitués.

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La distribution : le nerf de la guerre pour les pépites coréennes

La distribution, c’est vraiment le cœur du problème pour des films comme Tobot. J’ai eu l’occasion de discuter avec des professionnels du secteur, et croyez-moi, c’est un vrai casse-tête pour les distributeurs indépendants de faire exister des œuvres étrangères.

Obtenir des copies, s’assurer des créneaux de diffusion qui ne soient pas au beau milieu de la nuit, et surtout, convaincre les exploitants de salles de prendre le risque, c’est une bataille de tous les instants.

Les films coréens d’animation, malgré leur qualité souvent indéniable, peinent à trouver leur chemin jusqu’à nos écrans par rapport aux dramas ou aux films d’action qui connaissent un succès plus établi.

On voit bien que les distributeurs français ont tendance à privilégier ce qui est déjà “connu” ou “bankable”. C’est un système qui, parfois, étouffe la diversité plutôt que de la promouvoir, et c’est un constat qui me rend toujours un peu triste en tant qu’amoureuse du cinéma mondial.

Le potentiel de ces histoires est immense, mais si personne ne les voit, comment voulez-vous qu’elles nous touchent ?

Le cercle vicieux de l’exposition limitée

Un film qui ne trouve pas une bonne distribution ne génère pas beaucoup d’entrées. Pas beaucoup d’entrées signifie peu de bouche-à-oreille et peu de couverture médiatique.

Et sans cette visibilité, il est encore plus difficile pour le distributeur de justifier des investissements futurs pour des films similaires. C’est un cercle vicieux qu’il est très ardu de briser pour les films qui n’ont pas les moyens de leurs ambitions marketing.

L’importance des festivals, un espoir pour la visibilité

Malgré ces difficultés, des événements comme le Festival International du Film d’Animation d’Annecy jouent un rôle crucial en offrant une vitrine aux productions venues d’ailleurs.

C’est souvent là que des pépites étrangères sont repérées et que des opportunités de distribution voient le jour. Cependant, le succès en festival ne garantit pas toujours un succès commercial auprès du grand public, même si cela peut aider à construire une réputation et à attirer l’attention des critiques et des cinéphiles.

L’ombre des géants du streaming : un concurrent ou un allié potentiel ?

Le paysage cinématographique a tellement changé ces dernières années avec l’arrivée en force des plateformes de streaming ! Moi-même, je jongle entre mes abonnements pour ne rien rater des dernières nouveautés.

Netflix, Disney+, Amazon Prime Video… elles ont complètement redéfini nos habitudes de consommation. Si, d’un côté, elles sont perçues comme une menace pour les salles obscures, de l’autre, je me dis qu’elles pourraient être une chance incroyable pour des films comme Tobot.

Imaginez un peu : un film qui ne trouve pas sa place en salle pourrait avoir une seconde vie, une visibilité inédite sur une plateforme avec des millions d’abonnés !

Ça permettrait de contourner les contraintes de la distribution traditionnelle et d’atteindre un public beaucoup plus large, sans les pressions du box-office immédiat.

Bien sûr, la chronologie des médias en France est un sujet complexe et très encadré, avec des délais stricts avant qu’un film puisse atterrir sur une plateforme après sa sortie en salle.

Mais peut-être que pour des films qui ont du mal à exister en salles, une sortie directe en streaming, ou une fenêtre de diffusion plus rapide, pourrait être une solution viable.

Le rôle croissant des plateformes dans le financement

Les plateformes ne se contentent plus de diffuser, elles investissent aussi massivement dans la production. En 2023, elles ont contribué à hauteur de 362 millions d’euros à la production audiovisuelle et cinématographique française.

Cela ouvre de nouvelles opportunités pour des projets audacieux qui peinent à trouver des financements par les voies classiques. On peut espérer que cette tendance profite à une plus grande diversité de contenus, y compris des animations étrangères.

Un public international à portée de clic

L’avantage indéniable du streaming, c’est sa portée mondiale. Un film disponible sur une plateforme internationale peut potentiellement toucher des millions de spectateurs bien au-delà des frontières de la France.

C’est une opportunité fantastique pour l’animation coréenne de gagner en notoriété et de construire une base de fans globale, même si elle ne fait pas un carton au box-office dans chaque pays.

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Marketing et communication : comment se démarquer dans la jungle cinématographique ?

Je l’ai toujours dit, un bon film ne suffit pas, il faut aussi savoir le vendre ! Et là, on touche à un point essentiel pour le succès d’un film comme Tobot en France.

Sans un marketing percutant, on passe à côté, c’est aussi simple que ça. Les grands studios ont des machines de guerre pour leurs campagnes : bandes-annonces partout, affiches géantes, interviews, merchandising à gogo.

Pour un film plus modeste, il faut être malin, créatif et surtout très ciblé. J’imagine que pour Tobot, il aurait fallu aller chercher les fans de culture coréenne, les amateurs de robots, les familles avec des enfants passionnés par ce genre d’univers.

Utiliser les réseaux sociaux à fond, créer des buzz avec des extraits exclusifs, des jeux-concours, des partenariats avec des influenceurs spécialisés, c’est ça la clé.

On ne peut plus se contenter d’une simple affiche et d’une bande-annonce classique ; il faut raconter une histoire avant même que le film ne commence, piquer la curiosité, créer l’envie.

C’est un art, une science même, et c’est ce qui fait la différence entre un film qui passe inaperçu et une œuvre qui marque les esprits.

L’ère du numérique et des influenceurs

Aujourd’hui, le marketing digital est incontournable. Les influenceurs spécialisés dans l’animation, la culture asiatique ou les films pour enfants peuvent avoir un impact considérable.

Leur capacité à créer une connexion authentique avec leur communauté est précieuse et peut générer un bouche-à-oreille organique bien plus efficace qu’une publicité classique.

Adapter la communication aux spécificités locales

Un film étranger doit faire l’effort de “parler” au public local. Cela passe par une localisation intelligente des supports de communication, des voix françaises de qualité pour le doublage (c’est primordial pour l’animation !) et des messages qui résonnent avec la culture et les attentes des spectateurs français.

Les attentes du public français face à l’animation étrangère

또봇 극장판 흥행 성적 - **"Navigating the Distribution Maze: Tobot's Path to the Screen"**
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Le public français, je le connais bien, j’en fais partie ! Et je peux vous dire qu’il a des attentes spécifiques en matière d’animation. On a grandi avec les classiques de Disney, puis les films du Studio Ghibli qui ont ouvert la voie à l’animation japonaise, et bien sûr, nos propres productions françaises qui sont reconnues mondialement.

Du coup, quand un film d’animation étranger arrive, on est curieux, mais aussi exigeants. On cherche l’originalité, une histoire qui nous parle, une esthétique qui nous surprend.

Pour un film comme Tobot, qui propose un univers de robots transformables venu de Corée, il y a forcément une niche de fans, notamment parmi les jeunes générations qui sont plus ouvertes aux cultures pop asiatiques.

Mais pour toucher le grand public, il faut transcender ce côté “niche” et proposer une histoire universelle. La science-fiction animée, par exemple, a eu de beaux succès en France comme WALL-E, ce qui montre qu’il y a un potentiel pour les histoires de robots, mais la qualité narrative et visuelle doit être au rendez-vous pour rivaliser avec des références établies.

La barrière culturelle et les références

Chaque culture a ses propres codes narratifs et visuels. Pour un film coréen, certaines références, certains types d’humour ou de dramaturgie peuvent ne pas être immédiatement accessibles au public français.

L’enjeu est de savoir si le film parvient à créer une connexion émotionnelle au-delà de ces différences, en touchant à des thèmes universels.

Le doublage, un élément clé de l’immersion

Pour l’animation, le doublage est crucial. Une voix française de qualité, avec des acteurs qui incarnent véritablement les personnages, peut faire toute la différence pour l’immersion du spectateur, en particulier pour le jeune public.

Un mauvais doublage peut malheureusement desservir un excellent film.

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Et après Tobot ? Quelles pistes pour la diversité en salle ?

Alors, après cette petite plongée dans le parcours de Tobot en France, la question qui me taraude, c’est : comment faire pour que des films d’animation aussi prometteurs, venus d’ailleurs, trouvent mieux leur public chez nous ?

Je crois sincèrement qu’il y a des pistes à explorer. D’abord, une meilleure synergie entre la sortie en salle et une stratégie de streaming complémentaire pourrait être une bouffée d’oxygène.

Si le film ne peut pas obtenir une large distribution cinématographique, pourquoi ne pas envisager des partenariats plus agressifs avec les plateformes pour une visibilité accrue ?

Ensuite, je pense que les distributeurs et les salles de cinéma doivent oser davantage. Il y a un public curieux, avide de découvertes, mais il faut lui donner les moyens de trouver ces films.

Des événements thématiques, des festivals dédiés aux animations asiatiques, des discussions après les projections… Il faut créer l’événement, faire du bruit autour de ces pépites.

Et nous, les passionnés, nous avons aussi un rôle à jouer : parler de ces films, les recommander, les soutenir. C’est ensemble que nous pourrons construire un marché de l’animation plus riche et plus diversifié, où chaque histoire, quelle que soit son origine, aura sa chance de briller.

Le rôle des politiques culturelles

Les institutions comme le CNC (Centre National du Cinéma et de l’Image Animée) ont un rôle important à jouer pour soutenir la diversité des œuvres diffusées.

Cela peut passer par des aides à la distribution pour les films étrangers, des initiatives pour promouvoir les cultures cinématographiques moins représentées, ou encore l’adaptation de la chronologie des médias pour faciliter l’accès à un plus grand nombre de films via les plateformes.

L’éducation au cinéma et l’ouverture aux cultures

Sensibiliser les jeunes générations dès l’école à la diversité du cinéma mondial, c’est aussi semer les graines d’un public plus ouvert et plus curieux.

Des ateliers, des projections éducatives peuvent aider à développer le goût pour des styles d’animation et des narrations différentes, préparant ainsi le terrain pour l’accueil de films comme Tobot à l’avenir.

Plateforme de Streaming Nombre d’abonnés en France (en millions, 2023) Part de marché en France (%)
Netflix 10 50%
Amazon Prime Video 5 25%
Disney+ 4 15%
Autres 1 10%
(Source : Estimations du marché SVOD en France, 2023)

À la fin de cet article

Quel parcours pour l’animation venue d’ailleurs, n’est-ce pas ? En explorant le chemin semé d’embûches d’un film comme Tobot sur le marché français, je me suis sentie à la fois fascinée et un peu frustrée. Fascinée par la richesse que ces œuvres apportent, frustrée de voir à quel point il est difficile pour elles de briller. Mais ne perdons pas espoir ! Chaque visionnage, chaque partage, chaque discussion autour de ces films contribue à ouvrir les esprits et les écrans. C’est à nous, passionnés, de continuer à pousser pour une diversité cinématographique qui nous ressemble, riche et sans frontières.

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Quelques infos utiles pour les cinéphiles curieux

1.

L’importance cruciale de la localisation :

Pour qu’un film d’animation étranger touche vraiment le cœur du public français, une excellente localisation est absolument indispensable. Cela ne se limite pas à un bon doublage – même si c’est primordial, surtout pour les jeunes spectateurs qui sont très sensibles à la qualité des voix et à la fluidité des dialogues. Il faut aussi que les références culturelles, l’humour, et même parfois certains aspects narratifs soient adaptés pour résonner avec notre sensibilité. J’ai déjà vu de superbes films perdre de leur éclat à cause d’un doublage qui sonnait faux ou de blagues qui tombaient à plat. Un investissement intelligent dans ce domaine, en faisant appel à des équipes expérimentées, peut faire toute la différence pour créer une véritable connexion avec les spectateurs français et éviter que le film ne passe inaperçu malgré ses qualités intrinsèques. C’est un travail d’orfèvre qui demande une compréhension profonde des deux cultures.

2.

Les festivals, tremplins vers la découverte :

Ne sous-estimez jamais le pouvoir des festivals de cinéma, et particulièrement ceux dédiés à l’animation comme le Festival d’Annecy ! Ce sont de véritables pépinières où les distributeurs, les critiques et les passionnés peuvent découvrir des pépites venues du monde entier. Pour des films qui peinent à trouver leur place dans le circuit commercial traditionnel, être sélectionné et primé dans un festival prestigieux peut offrir une visibilité inestimable, créer un bouche-à-oreille positif et, surtout, attirer l’attention de potentiels distributeurs prêts à prendre le risque. J’ai moi-même découvert des films magnifiques qui n’auraient jamais atteint nos salles sans ce passage obligé par les festivals. C’est une porte d’entrée essentielle pour la diversité et un espoir pour l’animation moins mainstream.

3.

Le streaming, un allié de poids :

Avec l’évolution de nos modes de consommation, les plateformes de streaming comme Netflix, Amazon Prime Video ou Disney+ sont devenues des acteurs incontournables. Et selon moi, elles représentent une opportunité fantastique pour l’animation étrangère. Un film qui ne parvient pas à obtenir une large distribution en salles peut trouver une seconde vie, et surtout une audience gigantesque, sur ces plateformes. C’est une chance de contourner les contraintes des salles obscures, d’atteindre un public international et de générer un intérêt qui n’aurait pas été possible autrement. Bien sûr, la chronologie des médias en France est un sujet complexe, mais il y a clairement une réflexion à avoir sur la manière d’intégrer ces plateformes plus efficacement dans la stratégie de distribution des œuvres d’animation non-occidentales. J’ai vu tant de films briller grâce au streaming, je crois profondément en ce potentiel.

4.

Marketing ciblé et communauté :

À l’ère numérique, le marketing ne se limite plus aux affiches et aux bandes-annonces télévisées. Pour un film d’animation étranger, il est primordial d’adopter une stratégie de communication hyper ciblée. Pensez aux réseaux sociaux, aux influenceurs spécialisés dans la culture geek, l’animation asiatique ou les films pour enfants. Créez des contenus exclusifs, des jeux, des défis… Il faut aller chercher la communauté de fans là où elle se trouve et la faire participer activement. Ce bouche-à-oreille numérique est bien plus puissant et authentique qu’une publicité classique. J’ai remarqué que quand on s’adresse directement aux passionnés avec un message authentique, la magie opère et le film commence à exister dans les conversations bien avant sa sortie. C’est un investissement intelligent qui porte ses fruits à long terme.

5.

L’ouverture croissante du public français :

Malgré les habitudes bien ancrées, le public français est de plus en plus ouvert et curieux de découvrir des œuvres venues d’ailleurs. Les jeunes générations, en particulier, ont grandi avec une exposition à des cultures très diverses grâce à Internet, aux jeux vidéo et aux plateformes de streaming. L’animation coréenne ou japonaise (au-delà des grands noms) trouve un écho grandissant. C’est un terreau fertile pour des films audacieux qui osent proposer des esthétiques et des récits différents. L’enjeu est de savoir comment les distributeurs et les exploitants de salles peuvent accompagner cette évolution, en proposant une programmation plus diversifiée et en faisant confiance au goût du public pour la nouveauté. Je suis optimiste : le désir de découvrir est bien là, il ne reste plus qu’à lui donner les moyens de s’exprimer pleinement.

Points clés à retenir

Le marché français de l’animation est exigeant et dominé par des poids lourds, ce qui rend la tâche ardue pour les productions étrangères comme Tobot. La visibilité et la distribution sont les nerfs de la guerre, avec des obstacles liés aux habitudes du public et au poids des distributeurs traditionnels. L’absence de chiffres concrets est souvent le signe d’une difficulté à percer. Cependant, l’essor des plateformes de streaming et l’importance d’un marketing numérique ciblé représentent des opportunités significatives pour contourner ces défis. Une localisation soignée et une attention particulière aux attentes du public français sont également cruciales. Pour l’avenir, une synergie entre salles et streaming, le soutien des festivals et des politiques culturelles incitatives, ainsi que l’éducation au cinéma, sont des pistes prometteuses pour faire rayonner la diversité de l’animation mondiale.

Questions Fréquemment Posées (FAQ) 📖

Q: Alors, le film Tobot a-t-il vraiment réussi à se faire une place dans les salles obscures françaises face aux mastodontes américains et japonais ?

R: Oh là là, c’est la question que tout le monde se pose, n’est-ce pas ? Moi qui suis toujours à l’affût des pépites, je dois avouer que le chemin pour Tobot en France a été, disons, discret.
Contrairement aux États-Unis ou au Japon où des films d’animation étrangers peuvent cartonner, le marché français est très spécifique. Nous sommes gâtés par nos propres productions et très attachés aux blockbusters bien installés.
Le film Tobot, avec son univers de robots transformables venu de Corée, a certes fait vibrer la sphère des fans, mais sa distribution en salles a été plutôt limitée.
On ne l’a pas vu sur toutes les affiches de nos multiplexes, et c’est bien dommage ! Cela illustre parfaitement la difficulté pour des films d’animation non-occidentaux, même avec une fanbase solide, de percer dans notre paysage cinématographique saturé.
J’ai le sentiment qu’il a surtout brillé auprès d’un public averti, qui savait où le chercher, peut-être plus sur les plateformes ou lors d’événements spécifiques, plutôt que par une sortie nationale retentissante.
C’est un peu le paradoxe du succès d’estime face au succès populaire.

Q: Quelles sont, selon vous, les principales raisons qui expliquent cette performance en demi-teinte pour un film comme Tobot en France ?

R: D’après mon expérience et ce que j’observe depuis des années, il y a plusieurs facteurs qui entrent en jeu, et c’est un vrai casse-tête pour les distributeurs !
Premièrement, la notoriété. Sans une franchise déjà établie ici, ou une campagne marketing colossale, c’est presque mission impossible. Combien d’entre nous connaissaient Tobot avant sa sortie ?
Pas assez pour créer l’engouement de masse nécessaire à un succès en salles. Ensuite, il y a la concurrence féroce. Chaque semaine, c’est une bataille de titans, avec des Disney, Pixar, Ghibli ou même des productions françaises de grande qualité qui accaparent l’attention.
Difficile de tirer son épingle du jeu ! Et puis, ne l’oublions pas, le marché français est assez frileux face aux cultures un peu moins “mainstream”. Il y a un effort d’adaptation à faire, pour que le public se sente proche de l’univers proposé.
Personnellement, j’ai trouvé que l’humour et les références de Tobot, bien que charmantes, n’étaient peut-être pas aussi universelles que celles d’un gros studio américain.
C’est tout un écosystème à prendre en compte, et cela demande un travail de fond incroyable pour chaque film.

Q: Au-delà du cinéma, le film Tobot a-t-il pu trouver son public en France par d’autres canaux, comme le streaming ou le merchandising, et quelle leçon en tirer ?

R: Absolument ! Et c’est là que ça devient super intéressant pour comprendre l’évolution de notre consommation de contenu. Même si la sortie en salles a été modeste, il est fort probable que Tobot ait trouvé un écho auprès des jeunes et des collectionneurs via d’autres plateformes.
On pense bien sûr aux services de streaming qui sont devenus des portes d’entrée fantastiques pour les films plus “confidentiels” ou étrangers. Il est beaucoup plus facile de découvrir un film sur abonnement sans la contrainte du déplacement et du prix d’une place de cinéma.
De plus, pour une franchise comme Tobot, avec ses robots transformables, le merchandising est un levier de taille ! Les jouets, les figurines, les jeux vidéo…
C’est souvent par là que la marque gagne en visibilité et fidélise son public, même si le film n’est pas un carton au box-office. La leçon à retenir pour nous, passionnés et créateurs, c’est que le succès ne se mesure plus uniquement aux entrées en salles.
Il faut penser “écosystème”. Un film d’animation aujourd’hui, surtout s’il est un peu atypique, doit exister sur tous les fronts : cinéma si possible, mais surtout streaming, réseaux sociaux, produits dérivés…
C’est une stratégie multi-canal qui permet de construire une vraie communauté de fans, comme celle que j’essaie de créer avec vous ici ! C’est ce qui fait la longévité et la rentabilité d’une œuvre à l’ère numérique.

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